voilà donc mon nouveau poème j'espère qu'il vous plaira
Si ma vie pouvait se voir dans l’ambre d’un Manga
J’la verrai à peu près comme ça:
Un endroit des plus vastes sur un désert où il fait toujours nuit
Il est tellement délaissé, oublié que seule moi y suis parvenue
Rien ne peut être vu, je ne peux même pas distinguer mes membres accablés
Fatigués de chercher une sortie quelque part dans ce néant enfoncé
Aucun souffle, aucune brise d’air qui passe
On se noie presque dans cette impasse
Quelque part dans ce noir
Je saurai assembler mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
C’est comme si j’étais emprisonnée dans une cage d’air
Enfermée seule dans l’obscurité noir de l’enfer
Courir n’est pas la solution et ne mène à aucune issue
Je le sais, j’l’ai essayé un assez long moment avant de finir par être déçue
Mes larmes de sang coulent en permanence dans ce coin perdu
Où je bouillonne de ce froid flegmatique surabondamment étendu
Quelque part dans ce noir
Je saurai assembler mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
J’ai perdu la vue, l’odorat, le goût et le toucher
Mais restait l’ouïe et je m’en contentais
Ce que j’entends se résume au son de la lave en fusion
J’ai cherché son puits, j’voulais absolument trouver la raison
La raison de tout perdre mis à part ce bruit
Il est certainement la clef de l’unique sortie
Quelque part dans ce noir
Je pensais à abandonné l’idée d’assembler mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
Après que mon espoir eu atteint l’infime
Et que ma force soit tout juste au minime
Une lueur m’apparu au loin tantôt rouge tantôt bleu
On la croirait sortie d’un rêve merveilleux
Je soupçonnais la lumière d’être qu’un leurre
Mais j’n’ai pas pu m’empêcher de la suivre
Quelque part dans ce noir
Je fais tout pour assembler mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
Le flambeau avait deux couleurs différentes
Le rouge représentait le feu dégagent une chaleur captivante
Le bleu donnait une sensation de douceur rassurante
En aspirant chaque segment de tiédeur ne laissant que glace paralysante
Je courrais après la flamme vagabonde de toute ma puissance
Mais la distance qui nous séparait changeait en permanence
Quelque part dans ce noir
J’ai su comment assembler mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
Soudain l’aventurière disparue au loin, puis réapparue juste devant moi
Mon cœur bâtait la chamade, La peur envahit mon corps jusqu’aux extrémités de mes doigts
Jusqu’à la pointe de mes
, même que je fus brulée par son froid
La solitude qui m’étouffait disparue, avec elle l’ambre qui me côtoyait
J’ai recommencé à différencier les différentes allures qui me bordaient
J’étais terrifiée par ce que j’ai pu percevoir et qui m’a au passé aveuglée
Quelque part dans ce noir
Je rassemble malgré tout mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
Là où je croyais être prisonnière était une étendue de sang liquide
Et j’étais là enchainée, amarrée, attachée, ligotée et immobilisée dans cet endroit morbide
Je ne pouvais me déplacer qu’importe les efforts voulus
J’en ai déduis que de nous deux, l’errante seule qui bougeait depuis l’début
Tout ce temps que j’ai passé à chercher une sortie de secours
Etait tout à coup perdu à jamais sans retour
Quelque part dans ce noir
Je fabrique mon espoir
Pour quérir un chemin
Qui me conduira là où j’appartiens
La nomade disparue encore une fois me laissant derrière elle dans la noirceur
Puis réapparue un peu plus loin mouvant dans l’décor comme un maitre enchanteur
Je la vois errer, ça semble l’amuser
Je la contemple fascinée par sa beauté
Eclairant son chemin je m’aperçois que je ne suis guère dans une cage qui m’encellulait
Ce que je croyais être ma prison était un palais que je ne voudrai jamais quitter
Quelque part dans ce noir
J’ai su forger mon espoir
Pour comprendre enfin
que c’est à cet endroit que j’appartiens